À partir de 2004 je me suis intéressé à préserver les drainages du bras lorsque l’on fait des prélèvements axillaires en rapport avec le sein, c’est-à-dire à faire une espèce de partition des ganglions dans l’aisselle pour que lorsqu’on opère, ne retirer que les ganglions en rapport avec le sein en préservant les ganglions qui sont en rapport avec le bras dans le but que les patientes évitent les problèmes de gros bras. C’est ce qu’on appelle le reverse mapping où depuis une quinzaine d’années une centaine d’articles ont été publiés.
L’étape d’après sera de savoir mieux screener quelles patientes ont une véritable atteinte axillaire de façon à ne faire aucun prélèvement ganglionnaire en cas de cancer du sein si on sait qu’il n’y a pas d’atteinte ganglionnaire, et quand il y a une atteinte ganglionnaire ne retirer que les ganglions malades. Je pense que c’est une histoire de quelques années, voire de quelques dizaines d’années pour que l’on en arrive à ce point-là.